Le triathlon d’hiver pourrait-il être aux Jeux olympiques ?
Olympique.ca partage avec vous sa vision de ce à quoi pourraient ressembler les Jeux olympiques de l’avenir, grâce à l’ajout de nouveaux sports. Nous appellerons cette série d’articles: les Jeux du futur.
Bien que le triathlon d’hiver ne fasse partie de la Fédération internationale que depuis 2013, l’engouement et l’enthousiaste qu’il crée pourrait rapidement l’amener aux Jeux olympiques d’hiver.
Si la décision revenait dans les mains de la Fédération québécoise de triathlon, la réponse serait assurément positive. « L’objectif de ce nouveau sport inventé ici au Québec est grand, très grand: nous voulons qu’il se retrouve dans quelques années au programme officiel des Jeux olympiques d’hiver », est-il possible de lire sur leur site internet officiel.
La nouvelle version du triathlon d’hiver, avec ses cinq kilomètres de raquette, douze de patin de vitesse et huit de ski de fond, permet d’associer trois sports purement hivernaux, ce qui la rend apte à être élue aux Jeux d’hiver. C’est en septembre 2013 que cette discipline remaniée a été intronisée à l’Union internationale de triathlon, à la suite de leur assouplissement des règles. C’est qu’auparavant, il était exigé que le triathlon d’hiver inclue minimalement deux disciplines sur trois de sa version estivale, entre la nage, la course à pied et le vélo.
Visionnez une vidéo sur la première édition du triathlon d’hiver ITU de Québec, 2014.
Le concepteur québécois du triathlon d’hiver, François Caletta, voit également très grand quant à l’avenir de son sport. « Nous sommes très fiers des treize événements qu’il y a partout à travers le monde cette année. Je prédis que d’ici deux ou trois ans, on aura une série Coupe du monde et un Championnat du monde. L’objectif ultime, c’est d’arriver aux Jeux olympiques. Il faut juste s’assurer d’avoir une base solide avant tout. »
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Le président de Triathlon Canada, Luc Landriault, dans un communiqué d’ITU, trouve que cette nouvelle formule de triathlon répond parfaitement aux normes du Comité international olympique. De son côté, Sébastien Gilbert-Corlay, directeur général de Triathlon Québec, imagine très bien regarder la performance des triathlètes olympiques au petit écran. « C’est court, c’est plein de rebondissements et ça met en valeur la ville dans laquelle l’épreuve a lieu. »
L’Union internationale de triathlon, qui fête ses 26 ans, a vu le triathlon d’été faire ses débuts olympiques en 2000, à Sydney. Le statut de sport olympique avait été attribué six ans plus tôt.
Il est fort à parier que d’ici sept à onze ans, il sera possible d’observer les premiers triathloniens d’hiver à l’œuvre aux Jeux. Un nouveau sport d’endurance qui ferait son entrée dans le programme olympique ferait plusieurs heureux, en plus de permettre au CIO de prendre de l’expansion avec un sport qui demande peu d’installations. Et qui sait, peut-être qu’avec cette nouvelle discipline, l’olympien en biathlon Marc-André Bédard, récemment couronné champion canadien du triathlon d’hiver, pourrait être de retour aux Jeux…