Garmisch-Partenkirchen 1936
Médailles d’Équipe Canada
Porte-drapeaux
Cérémonie d’ouverture
Résumé des Jeux
IVe Jeux olympiques d’hiver
Lorsque les Jeux olympiques de 1936 ont été accordés à Berlin, l’Allemagne s’est prévalue de son droit d’organiser aussi les Jeux olympiques d’hiver de 1936. C’est la station de sports d’hiver de Garmisch-Partenkirchen en Bavière qui a été choisie, donnant lieu à la fusion des deux villes situées de part et d’autre de la rivière Partnach. Officiellement ouverts par Adolf Hitler, dont le quartier général du Parti national-socialiste des travailleurs allemands était situé en Bavière, les Jeux de Garmisch-Partenkirchen seront les derniers Jeux olympiques d’hiver pendant 12 ans.
C’est à Garmisch-Partenkirchen que la flamme a brûlé pendant toute la durée des Jeux olympiques d’hiver pour la première fois, bien qu’elle n’ait pas été allumée par un athlète dans le cadre d’une cérémonie. Ce sont aussi les premiers Jeux d’hiver à avoir un film officiel et des journalistes radio couvrant les compétitions depuis les gradins. Le ski alpin y fera ses débuts olympiques, non sans controverse. Le CIO a jugé que les instructeurs de ski n’avaient pas le droit de participer aux compétitions parce qu’ils étaient considérés comme des professionnels, ce qui a amené les équipes suisses et autrichiennes à boycotter les épreuves de ski alpin. Les médailles d’or et d’argent des combinés alpins féminin et masculin ont été remportées par le pays hôte.
Le Canada renoue avec la tradition et ne gagne qu’une seule médaille en hockey sur glace, mais pour la première fois, il ne s’agit pas d’une médaille d’or. Dans l’un des plus cuisants revers de l’histoire olympique, les Bearcats de Port Arthur se sont inclinés 2-1 devant la Grande-Bretagne en demi-finale. La défaite comptait pour le tour final et donnait à la Grande-Bretagne une avance au classement. Les Britanniques se sont cramponnés à leur avance grâce à un match nul de 0-0 contre les États-Unis. Le Canada a contesté sans succès la composition de l’équipe britannique. Neuf des 10 joueurs étaient nés en Grande-Bretagne, mais avaient déménagé au Canada pendant leur enfance où ils avaient appris à jouer au hockey sur glace. L’équipe pouvait aussi compter sur Gordon Dailley, un joueur natif de Winnipeg, qui jouait dans l’uniforme de l’Angleterre. Le débat a fait rage pour déterminer si ces citoyens à double nationalité avaient été correctement transférés à l’équipe de la Grande-Bretagne.
Le roi incontesté des Jeux a été le Norvégien Ivar Bellagrund, gagnant de quatre médailles, dont trois d’or en patinage de vitesse. En carrière, il a remporté un total de sept médailles olympiques.
Médaillés canadiens
Épreuve | Athlète | Rang | Sport |
---|---|---|---|
Hommes | Arnold (Maxwell) Deacon, Ken Farmer, Hugh Farquharson, Norm Friday, James Haggarty, Walter Kitchen, Raymond Milton, Dinty Moore, Herman Murray, W. Arthur (Jakie) Nash, David Neville, Gus Saxberg, Alexander Sinclair, Ralph St. Germaine, William Thomson | Argent | Hockey sur glace |
Total cumulatif de médailles
Rang | Pays | Or | Argent | Bronze | Total |
---|---|---|---|---|---|
1 | Norvège | 7 | 5 | 3 | 15 |
2 | Suède | 2 | 2 | 3 | 7 |
3 | Allemagne | 3 | 3 | - | 6 |
4 | Finlande | 1 | 2 | 3 | 6 |
5 | Autriche | 1 | 1 | 2 | 4 |
6 | États-Unis | 1 | - | 3 | 4 |
7 | Suisse | 1 | 2 | - | 3 |
8 | Grande-Bretagne | 1 | 1 | 1 | 3 |
9 | Canada | - | 1 | - | 1 |
T10 | France | - | - | 1 | 1 |
T10 | Hongrie | - | - | 1 | 1 |