Judo
Médailles d’Équipe Canada
Résumé du sport
Judo à Paris 2024
Site de compétition : Arena Champs de Mars
Dates des compétitions : 27 juillet au 3 août (Jours 1 à 8)
Épreuves : 15 (7 masculines, 7 féminines et 1 mixte)
Les judokas s’affrontent dans sept catégories selon leur poids arrondi à la hausse (hommes : 60 kg, 66 kg, 73 kg, 81 kg, 90 kg, 100 kg, +100 kg; femmes : 48 kg, 52 kg, 57 kg, 63 kg, 70 kg, 78 kg, +78 kg). Il y a aussi une nouvelle épreuve mixte par équipes, ou chaque équipe sera composée de trois hommes (-73kg, -90kg, +90kg) et de trois femmes (-57kg, -70kg, +70kg).
Le judo repose sur trois techniques principales : la projection (à l’aide des mains, des hanches, des pieds, du haut du corps ou du corps dans son ensemble), le contrôle au sol (immobilisation, strangulation, clé de bras) et les coups (aux membres inférieurs ou supérieurs). Le but du judo est de contrôler son adversaire. Pour ce faire, les athlètes se servent des principes d’équilibre et de levier afin de projeter leur adversaire au sol sur le dos. Ils peuvent aussi employer des techniques de clé de bras au niveau du coude ou même étouffer leur adversaire, mais ils doivent éviter tout geste qui pourrait causer des blessures au cou ou à la colonne vertébrale. Les coups de pied ou de poing sont interdits en judo.
Chaque affrontement dure quatre minutes sans période de repos prévue. Néanmoins, le temps est suspendu dans les arrêts de combat pour permettre aux athlètes de combattre pendant quatre minutes complètes.
Depuis 2016, une modification au système de point fait en sorte que les points sont marqués seulement par ippon ou waza-ari. Un ippon est accordé quand un judoka projette son adversaire sur le dos, appliquant une technique ou en contrant une technique d’attaque avec une efficacité maximale. Il y a quatre critères pour qu’un ippon marque : la vitesse, la force, l’adversaire sur le dos et le contrôle habile jusqu’à la fin de l’atterrissage. Si ces quatre critères ne sont pas pleinement réussis, l’athlète marque un waza-ari. Deux waza-ari correspondent à un ippon. Une immobilisation de 10 secondes permet de marquer un waza-ari, mais une immobilisation de 20 secondes permet de marquer un ippon. Quand un ippon est inscrit, le combat est terminé.
S’il y a égalité à la fin du temps réglementaire, on passe au « Golden Score », qui n’a aucune limite de temps. Un match en Golden Score est remporté par le premier judoka à réussir un waza-ari ou un ippon. Il peut aussi se terminer si un judoka accumule trois shido (pénalités) pendant le duel.
Un tirage au sort permet de former quatre poules par catégorie de poids. Les huit meilleurs judokas sont répartis de manière à ce qu’ils ne s’affrontent qu’en huitièmes de finales. Les quatre judokas vaincus en quarts de finale obtiennent une seconde chance d’atteindre le podium avec une ronde de repêchage à élimination directe. Les vainqueurs des combats de repêchage affrontent les demi-finalistes vaincus dans deux combats de médaille de bronze. Les vainqueurs des demi-finales s’affrontent pour les médailles d’or et d’argent.
Le Canada en judo aux Jeux olympiques (avant Paris 2024)
Le Canada a remporté sept médailles olympiques au judo. Doug Rogers a remporté la première médaille olympique en judo du Canada lorsque ce sport a fait ses débuts olympiques à Tokyo 1964, remportant une médaille d’argent dans la catégorie des poids lourds (80 kg). Vingt ans plus tard, Mark Berger a gagné une médaille de bronze dans la catégorie des poids lourds (95 kg) à Los Angeles 1984.
Nicolas Gill est le judoka canadien qui remporte le plus de succès avec ses deux médailles olympiques, une médaille de bronze à Barcelone 1992 (86 kg) et une d’argent à Sydney 2000 (100 kg) avant de devenir entraîneur de l’équipe nationale. Son étudiant, Antoine Valois-Fortier, a remporté le bronze dans la catégorie des poids mi-moyens (81 kg) à Londres 2012.
C’était à Tokyo 2020 que le Canada a remporté ses premières médailles olympiques dans les épreuves féminines de judo. Jessica Klimkait a décroché le bronze chez les 57 kg, suivie le lendemain par Catherine Beauchemin-Pinard qui a aussi remporté une médaille de bronze chez les 63 kg. C’était la première fois que le Canada remportait plus d’une médaille en judo au cours d’une même édition des Jeux olympiques.
Histoire olympique du judo
Le fondateur du judo, le Dr Jigaro Kano a été le premier membre asiatique du Comité international olympique, siégeant de 1909 jusqu’à sa mort en 1938. Quand Tokyo est devenue la première ville asiatique à accueillir les Jeux olympiques en 1964, cet art martial japonais a été inclus au programme olympique.
Quatre ans plus tard, le judo ne figurait pas au programme à Mexico 1968, mais il a effectué un retour permanent à Munich 1972. Seuls les hommes participaient aux Jeux olympiques en judo jusqu’en 1992 à Barcelone où les épreuves féminines ont été ajoutées. L’épreuve mixte par équipes a été ajoutée avec le retour des Jeux olympiques dans la terre natale du judo à Tokyo 2020.
Médaillés canadiens
Épreuve | Athlète | Rang | Jeux |
---|---|---|---|
57 kg - Femmes | Jessica Klimkait | Bronze | 2020 Tokyo |
81 kg - Hommes | Antoine Valois-Fortier | Bronze | 2012 Londres |
63 kg - Femmes | Catherine Beauchemin-Pinard | Bronze | 2020 Tokyo |
100 kg - Hommes | Nicolas Gill | Argent | 2000 Sydney |
+ de 80 kg - Hommes | Doug Rogers | Argent | 1964 Tokyo |
+ de 95 kg - Hommes | Mark Berger | Bronze | 1984 Los Angeles |
86 kg - Hommes | Nicolas Gill | Bronze | 1992 Barcelone |