Un athlète saut sur un skateboard.Mark Blinch/COC
Mark Blinch/COC

Skateboard

Résumé du sport

Skateboard à Paris 2024

Site : La Concorde

Dates des compétitions : 27, 28 juillet et 6, 7 août (jours 1, 2, 11 et 12)

Épreuves : 4 (2 masculines et 2 féminines)

Le skateboard a fait ses débuts olympiques à Tokyo 2020. Il y a actuellement quatre épreuves au programme olympique alors que les hommes et les femmes participent chacun à deux épreuves : park et street. Les concurrents sont répartis en vagues pour un tour préliminaire. Les huit meilleurs pointeurs au classement général se qualifieront pour leur finale respective.

Annie Guglia fait une figure en skateboard.
Photo Mark Blinch/COC

Les compétitions de street se déroulent sur un parcours rectiligne qui comprend des escaliers, des mains courantes, des bordures de rue, des bancs, des murs et des pentes. Un seul concurrent emprunte le parcours à la fois, en utilisant les différents éléments pour mettre en valeur ses habiletés. À chaque ronde, les concurrents effectueront deux routines de 45 secondes et cinq figures individuelles qui seront évaluées séparément. Un panel de cinq juges évaluera chaque routine ou figure sur une échelle de 0 à 100,00, la note la plus élevée et la plus basse pour chaque routine ou figure étant supprimées avant de calculer la moyenne des trois autres. La meilleure routine et les deux meilleures figures sont additionnées pour obtenir un pointage total pour la ronde.

Dans leur évaluation, les juges tiennent compte du degré de difficulté des figures ainsi que de leur hauteur, leur vitesse, leur originalité, leur exécution et leur composition pour attribuer une note globale. Une façon pour les concurrents d’augmenter leur niveau de difficulté consiste à effectuer des figures dans la position opposée à leur posture normale. Ainsi, si leur posture normale consiste à placer leur jambe gauche afin qu’elle pointe dans la direction vers laquelle ils souhaitent se déplacer, leur posture inversée consistera à placer la jambe droite dans cette position avant.

Andy Anderson sur un skateboard.
Photo Leah Hennel/COC

Les compétitions de park se déroulent sur un parcours creusé avec une série de courbes compliquées. À partir du bas, les surfaces incurvées ont une inclinaison très prononcée, la partie supérieure de cette inclinaison étant pratiquement verticale. Les spectateurs qui assistent à une compétition de parc sont impressionnés par la hauteur incroyable que les concurrents réussissent à atteindre en gravissant les courbes à grande vitesse et en effectuant des figures impressionnantes en plein vol.

À chaque ronde, les concurrents effectuent au moins deux routines de 30 à 50 secondes qui sont évaluées par un panel de cinq juges sur une échelle de 0 à 100,00. La note la plus élevée et la plus basse pour chaque routine sont supprimées, la moyenne des trois notes restantes étant calculée à deux décimales. Seulement le pointage de la meilleure routine de chaque athlète est comptabilisé dans le classement final.

En utilisant la rampe de lancement (kicker ramp) pour atteindre encore plus de hauteur, les concurrents peuvent diversifier leurs figures. La difficulté des figures en plein vol est plus grande quand un concurrent saisit la plateforme de sa planche, et même ce mouvement peut varier en fonction de la partie de la plateforme qui est saisie, de la main utilisée et de la posture du concurrent pendant le mouvement.

Les concurrents ont une liberté totale non seulement dans le choix de leurs figures, mais aussi dans les sections du parcours qu’ils veulent essayer d’emprunter. La vitesse, la fluidité de la performance, la synchronisation et la stabilité sont toutes prises en compte dans l’évaluation. Les juges veulent que les concurrents aient l’air suspendus en plein vol.

Le Canada au skateboard aux Jeux olympiques (avant Paris 2024)

Le Canada a été représenté par quatre planchistes à la première présentation olympique du sport aux Jeux de Tokyo 2020. Micky Papa a réussi le meilleur résultat, prenant le 10e rang au street chez les hommes, tandis que son coéquipier Matt Berger a terminé 20e.  Andy Anderson a été l’unique Canadien qui a représenté le pays dans l’épreuve de park, prenant le 16e rang chez les hommes.  Annie Guglia est devenue la première femme canadienne à participer à une épreuve olympique de skateboard. Elle a terminé au 19e rang au street chez les femmes. 

Micky Papa à l'entraînement.
Photo Mark Blinch/COC

Histoire olympique du skateboard

Les modestes débuts du skateboard sont généralement attribués à la côte ouest des États-Unis dans les années 1940, lorsque des roues en métal étaient fixées à une planche de bois étroite. Au cours de la décennie suivante, le plastique est devenu le matériau principal des roues et la première « planche de surf sur roues » a été lancée sur le marché. Cette activité s’est progressivement développée pour devenir le skateboard tel qu’il est connu dans le monde entier de nos jours.

La popularité de ce sport a augmenté dans les années 1980 et 1990 et il est devenu une partie intégrante de la culture de la rue. Le skateboard faisait partie des sports au programme des premiers X Games en 1995. Avant de faire ses débuts olympiques à Tokyo 2020, le skateboard figurait au programme des Jeux panaméricains de 2019.

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