Sports aquatiques – Natation

Résumé du sport

Natation à Paris 2024 

Site : Arena Paris La Défense (épreuves en piscine), Pont Alexandre III (épreuves en eau libre)

Dates de compétition: Épreuves en piscine – 27 juillet au 4 août (Jours 1 à 9), épreuves en eau libre – 8 et 9 août (Jours 13 et 14) 

Épreuves : 37 (18 masculines, 18 féminines et 1 mixte) 

Réunissant 37 épreuves, la natation est la discipline qui compte le plus grand nombre de remises de médailles après l’athlétisme, comprenant les épreuves en piscine et en eau libre (qui portent aussi le nom de marathon de natation). Les 35 épreuves en piscine comprennent des épreuves individuelles et de relais. Les deux épreuves en eau libre sont des épreuves individuelles.

On retrouve des épreuves dans quatre styles de nage: style libre, dos, brasse et papillon, de même que des épreuves de quatre nages, où chaque style est pratiqué sur un segment égal de la distance. En style libre, les nageurs peuvent utiliser la nage de leur choix, mais la plupart utilisent le crawl, car c’est le plus rapide. 

En piscine, des épreuves masculines et féminines de 100 m et 200 m sont disputées pour chaque style de nage. En style libre s’ajoutent des distances de 50 m, 400 m, 800 m et 1500 m, chez les hommes et chez les femmes. Les épreuves féminine et masculine de quatre nages individuelles sont le 200 m et le 400 m. Il y a deux épreuves de relais style libre, le 4×100 m et le 4×200 m, et un relais 4×100 m quatre nages pour chacun des genres. À Tokyo 2020, une nouvelle épreuve de relais mixte 4×100 m quatre nages avec des équipes de deux hommes et deux femmes était au programme. Les épreuves masculine et féminine en eau libre sont des marathons de 10 km.

Toutes les épreuves en piscine débutent par des vagues préliminaires. Au 50 m, 100 m et 200 m, les 16 nageurs les plus rapides des préliminaires avancent en demi-finales, puis les huit plus rapides passent en finale. Il n’y a aucune demi-finale à partir du 400 m : les huit nageurs ou équipes les plus rapides accèdent directement à la finale. Les couloirs sont attribués en fonction des temps de qualification, les plus rapides nageant au centre.

Les nageurs en eau libre peuvent utiliser le style de nage de leur choix. Après un départ groupé donné d’un quai ou d’un ponton, les nageurs font plusieurs tours d’un parcours balisé. Pendant la course, qui dure environ deux heures, ils peuvent être ravitaillés en eau par leurs entraîneurs d’un ponton désigné à cette fin. Les contacts physiques sont nombreux, particulièrement au départ et autour des bouées de virage, où les nageurs rivalisent pour conserver leur position. Pour profiter de l’effet de sillage, les nageurs ont tendance à négocier le parcours en pelotons, qui s’étire au dernier tour dans le sprint vers l’arrivée, où ils doivent toucher une des six plaques installées au-dessus de l’eau.

Toutes les épreuves en piscine débutent par des vagues préliminaires. Au 50 m, 100 m et 200 m, les 16 nageurs les plus rapides aux épreuves préliminaires avancent en demi-finales, puis les huit plus rapides passent en finale. Il n’y a aucune demi-finale à partir du 400 m : les huit nageurs ou équipes les plus rapides accèdent directement à la finale. Les couloirs sont attribués en fonction des temps de qualification, les plus rapides nageant au centre.

Les nageurs en eaux libres peuvent utiliser la nage de leur choix. Après un départ de masse donné d’un quai ou d’un ponton, les nageurs font plusieurs tours d’un parcours balisé. Pendant la course, qui dure environ deux heures, ils peuvent être ravitaillés en eau par leurs entraîneurs d’un ponton désigné à cette fin. Les contacts physiques sont nombreux, particulièrement au départ et autour des bouées de virage, où les nageurs rivalisent pour conserver leur position. Pour profiter de l’effet de sillage, les nageurs ont tendance à négocier le parcours en pelotons, qui s’étire au dernier tour dans le sprint vers l’arrivée, où ils doivent toucher une des six plaques installées au-dessus de l’eau.

Le Canada en natation aux Jeux olympiques (avant Paris 2024)

Le Canada a gagné un impressionnant total de 55 médailles olympiques en natation, sa deuxième meilleures récolte parmi les sports d’été.

À Rio 2016 et à Tokyo 2020, le Canada a remporté six médailles – toutes par des femmes, soit le troisième meilleur total du pays en natation à une même édition des Jeux olympiques, derrières les 10 médailles remportées aux Jeux de Los Angeles 1984, marquée par le boycottage du bloc soviétique, puis les huit médailles remportées à la maison à Montréal 1976.

Avec sept médailles en carrière, Penny Oleksiak est l’athlète olympique la plus décorée de l’histoire du Canada. Elle a écrit plusieurs pages d’histoires à ses premiers Jeux à Rio 2016. En remportant quatre médailles, elle est devenue l’athlète canadienne la plus décorée de l’histoire à une édition des Jeux d’été. Elle a aussi rejoint le grand Victor Davis au rang d’athlète canadien de natation avec le plus de médailles olympiques de l’histoire. En remportant l’or au 100 m style libre à l’âge de seulement 16 ans et 59 jours, Oleksiak est aussi devenue la plus jeune championne olympique de l’histoire canadienne. 

Toujours à Rio, Oleksiak a été la dernière relayeuse des relais féminins 4×100 m et 4×200 m style libre qui ont gagné des médailles de bronze et elle a aussi décroché l’argent au 100 m papillon. Avec sa coéquipière du relais Taylor Ruck, elles sont devenues les premières médaillées olympiques nées au 21e siècle. Kylie Masse et Hilary Caldwell ont gagné des médailles de bronze dans les épreuves du 100 m et 200 m dos, respectivement.

À Tokyo 2020, Oleksiak est montée sur le podium à trois autres reprises. Elle a remporté le bronze au 200 m style libre et a été la dernière relayeuse du relais 4×100 m style libre qui a remporté l’argent et du relais féminin 4×100 m quatre nages qui a remporté le bronze. Masse et Maggie Mac Neil ont aussi gagné trois médailles. En plus de faire partie des deux équipes médaillées aux relais, Mac Neil a mis la main sur la première médaille d’or du Canada aux Jeux grâce à une victoire au 100 m papillon. Masse a remporté des médailles d’argent aux épreuves du 100 m et 200 m dos avant de rejoindre le relais quatre nages.

George Hodgson a signé les deux premières médailles olympiques du Canada, l’or au 400 m et au 1500 m style libre à Stockholm 1912. Malgré de bonnes performances dans l’intervalle, la prochaine médaille d’or du Canada ne viendra qu’à Los Angeles 1984, où  Alex Baumann est couronné au 200 m et au 400 m quatre nages en établissant des records du monde dans les deux épreuves, et Victor Davis et Anne Ottenbrite gagnent leur épreuve respective de 200 m brasse. Avant Oleksiak, le dernier champion olympique canadien était  Mark Tewksbury qui a gagné l’or au 100 m dos à Barcelone 1992. 

Davis a réalisé une récolte record de quatre médailles réparties entre Los Angeles 1984 et Séoul 1988.  Tom Ponting, spécialiste du papillon et pilier du relais, est le seul Canadien à avoir remporté des médailles à trois Jeux (Los Angeles 1984, Séoul 1988, Barcelone 1992).

Les femmes participent aux compétitions de natation à partir de Stockholm 1912. Elaine Tanner est devenue la première femme canadienne médaillée en natation à Mexico 1968, gagnant des médailles d’argent au 100 m et au 200 m dos et le bronze au 4×100 m style libre.

Robin Corsiglia devient la plus jeune médaillée olympique canadienne à 13 ans et 341 jours quand l’équipe du relais 4×100 m quatre nages a remporté le bronze à Montréal 1976. Huit des 11 médailles canadiennes à ces Jeux en sol canadien ont d’ailleurs été gagnées dans la piscine, dont deux médailles de bronze au dos par Nancy Garapick ainsi que l’argent de Cheryl Gibson et le bronze Becky Smith au 400 m quatre nages individuel.

À Londres 2012, les Canadiens ont décroché trois médailles. Ryan Cochrane a donné suite à sa médaille de bronze au 1500 m libre à Beijing 2008 avec une médaille d’argent sur la même distance, tandis que  Brent Hayden a gagné une première médaille pour le Canada au 100 m style libre en mettant la main sur le bronze. Richard Weinberger a quant à lui donné au Canada sa première médaille en eau libre, le bronze au 10 km marathon.