Ben Johnson
Médailles d’Équipe Canada
Biographie
Ben Johnson a fait ses débuts olympiques à Los Angeles 1984 et après un faux départ en finale du 100 m, le Canadien a remporté la médaille de bronze en 10.22 secondes, privant les Américains d’un triplé. En finale du relais 4×100 m, il a gagné sa deuxième médaille de bronze des Jeux en compagnie de Tony Sharpe, Desai Williams et de Sterling Hinds. C’est à Séoul 1988 que la rivalité entre Johnson et l’Américain Carl Lewis, qui durait depuis une décennie, est arrivée à son paroxysme. Le 24 septembre 1988, Johnson est devenu le premier sprinter canadien depuis Percy Williams à Amsterdam 1928 à remporter la finale olympique du 100 m, abaissant sa propre marque à 9.79 secondes. Son statut de champion olympique ne durera toutefois que 62 heures, puisqu’il a été contrôlé positif pour une substance interdite (le stanozolol, un stéroïde anabolisant). On lui a retiré sa médaille d’or et ses records ont été effacés. Il a de plus été disqualifié des Jeux. Après avoir purgé une suspension pour dopage, Johnson est retourné aux Jeux olympiques sous les projecteurs de partout dans le monde pour courir à Barcelone 1992, où il a pris le huitième rang de la demi-finale du 100 m, après avoir trébuché à la sortie des blocs. Il était le premier coureur de l’équipe du relais 4×100 m qui a été disqualifiée en demi-finale.
Johnson, surnommé « Big Ben », a connu ses premiers succès sur la scène internationale en remportant deux médailles d’argent aux Jeux du Commonwealth de 1982. Il allait ensuite devenir quintuple médaillé des Jeux du Commonwealth, avec un record de tous les temps pour le nombre total de médailles avec deux d’or, deux d’argent et une de bronze à Brisbane en 1982 (l’argent au 100 m et au relais 4×100 m) et à Édimbourg en 1986 (l’or au 100 m et au relais 4×100 m et le bronze au 200 m). Il a gagné le 100 m en établissant un record mondial grâce à un chrono de 9.83 secondes, devant Lewis, aux Championnats du monde de 1987 à Rome, ce qui lui a procuré une célébrité mondiale et de lucratifs contrats de marketing. Quand il a échoué à un test de dopage en 1988, il a perdu son titre et ses records. Double champion du monde en salle sur 60 m en 1985 et 1987, Johnson a finalement été disqualifié de la course de 1987 après avoir admis en 1989 qu’il avait utilisé des substances interdites pour améliorer ses performances. Sa seule participation aux Jeux panaméricains a eu lieu en 1983 et il a fini cinquième au 100 m.
Quelques mois avant les Championnats du monde en salle de 1993 dans sa ville d’origine de Toronto, Johnson a remporté une course de 50 m à Grenoble, en France, avec un chrono de 5.65 secondes (0.04 seconde de plus que le record du monde), a été contrôlé positif pour un taux excessif de testostérone et a été banni à vie par la Fédération internationale d’athlétisme amateur (IAAF, aujourd’hui World Athletics).
Né en Jamaïque, Johnson a déménagé au Canada avec sa mère et trois de ses cinq frères et sœurs à l’âge de 14 ans, laissant son père derrière pour qu’il continue à travailler pour une compagnie de téléphone. À l’âge de 15 ans, il a été inspiré en regardant les Jeux de Montréal en 1976 et a été présenté par son frère à son unique entraîneur sur piste, Charlie Francis, triple champion national du 100 m (1970, 1971 et 1973) et participant aux Jeux olympiques de Munich en 1972. En moins de quatre ans, Johnson participait aux Championnats panaméricains juniors de 1980 à Sudbury, y rencontrant celui qui allait être le rival de sa carrière, l’Américain Carl Lewis, pour la première fois. Il a terminé sixième au 100 m et a raflé la médaille de bronze au relais 4×100 m.
En raison de son test de dopage échoué à Séoul en 1988, le gouvernement fédéral du Canada a mis en place une commission d’enquête pour investiguer sur l’utilisation de substances interdites dans le sport canadien, menée par le juge en chef Charles Dublin. La Commission Dublin a commencé en 1989 et a duré 91 jours, comprenant 122 témoins et 46 athlètes qui ont admis avoir utilisé des stéroïdes et a coûté aux contributeurs canadiens 5 millions $. Le 12 juin 1989, Johnson a été le dernier à témoigner et a déclaré à l’enquêteur : « J’ai menti. J’ai menti et j’ai honte pour ma famille, mes amis et pour les autres athlètes canadiens. J’étais juste dans un pétrin. » Le temps démontrera que cinq des sept autres coureurs de la finale du 100 m à Séoul 1988 ont été pris pour avoir triché à un moment ou un autre au cours de leur carrière.
After his track running days were over, Johnson continued to live in the Toronto area spending time with his daughter and grandchildren. He was involved in various business ventures and wrote his memoir “Seoul to Soul: Autobiography”. His celebrity status diminished in Canada but still shone bright in many other countries and travelled extensively making appearances. His father figure Charlie Francis died in 2010 at age 61 from non-Hodgkin lymphoma.
Après sa carrière en athlétisme, Johnson a continué à vivre dans la région de Toronto, passant du temps avec sa fille et ses petits-enfants. Il a été impliqué dans diverses entreprises et a écrit ses mémoires « Seoul to Soul : Autobiography ». Son statut de vedette a diminué au Canada, mais a tout de même continué à briller dans plusieurs autres pays et a beaucoup voyagé en multipliant les apparitions. Son père spirituel Charlie Francis est décédé en 2010 à l’âge de 61 ans d’un lymphome non hodgkinien.
En 1985, Johnson a remporté le prix Norton Crowe remis à l’athlète masculin de l’année. En 1987, il a reçu le trophée Lou Marsh et le prix Lionel Conacher, a été nommé athlète de l’année par l’Associated Press et a été reçu membre de l’Ordre du Canada. Johnson a été intronisé au Temple de la renommée olympique du Canada en 1988.
Faits saillants olympiques
Jeux | Sport | Épreuve | Rang |
---|---|---|---|
Moscou 1980 | Athlétisme | - | - |
Los Angeles 1984 | Athlétisme | 100 m - hommes | Bronze |
Los Angeles 1984 | Athlétisme | Relais 4 x 100 m - hommes | Bronze |
Séoul 1988 | Athlétisme | 100 m - hommes | DSQ |
Barcelone 1992 | Athlétisme | 100 m - hommes | 15 |
Barcelone 1992 | Athlétisme | Relais 4 x 100 m - hommes | - |