René Cournoyer

Biographie

René Cournoyer a vécu sa première expérience olympique aux Jeux de Tokyo 2020, où il a été le seul gymnaste artistique du Canada chez les hommes. Deux ans plus tard, aux Championnats du monde de gymnastique artistique de la FIG 2023, il a été le chef de file de la formation canadienne qui a qualifié une équipe masculine complète pour Paris 2024 – c’était la première fois depuis 2008 que le Canada allait pouvoir déléguer une équipe complète en gymnastique artistique masculine aux Jeux olympiques. Les Canadiens ont pris la quatrième place en ronde de qualification et la septième place dans la finale par équipes aux Mondiaux. Cournoyer a par ailleurs réalisé une percée sur le plan individuel alors qu’il a fini 12e dans la finale du concours multiple, le meilleur résultat de sa carrière. 

Un an auparavant, Cournoyer avait raté les Mondiaux en raison d’une hyperextension du genou qu’il a subie sur une réception l’entraînement durant l’été. Il a subi une chirurgie pour une déchirure du LCA, lui qui en était à sa première blessure importante en carrière et a dû faire des mois de réadaptation. Il a recommencé à s’entraîner en décembre 2022.   

Cournoyer a d’abord représenté Équipe Canada aux Jeux olympiques de la jeunesse où il a tout juste raté d’une place sa qualification pour la finale du concours multiple. Toutefois, il s’est qualifié pour la finale des engins, notamment au saut et à la barre fixe. Seulement trois semaines avant la compétition, il a subi une commotion cérébrale et a passé plus d’une semaine dans une salle sombre sans aucune stimulation cérébrale afin de favoriser sa récupération. 

En 2015, il était membre de l’équipe canadienne masculine qui a tout juste raté le podium aux Jeux panaméricains à Toronto. Il a fait ses débuts aux Championnats du monde plus tard cette année-là. 

Cournoyer a tout juste raté l’occasion d’être le seul compétiteur du Canada en gymnastique artistique masculine à Rio en 2016, mais il a utilisé ce contretemps comme une source de motivation. En 2018, il a remporté le championnat national du concours multiple et il a remporté des médailles aux six engins. Plus tôt en cours d’année, il a participé aux Jeux du Commonwealth à Gold Coast, remportant la médaille d’argent par équipe et décrochant une quatrième place aux anneaux, au saut et aux barres parallèles.  Il a aussi connu un fait saillant de carrière quand il a remporté l’or au saut à la Coupe du monde Challenge en Turquie, un résultat qui l’a surpris. Il a remporté l’argent au concours multiple aux Championnats panaméricains 2018 et s’est ensuite qualifié pour la finale du concours multiple aux Championnats du monde de 2018, mais il a été forcé de se retirer en raison d’une blessure. Il s’est étiré un muscle abdominal sur son premier engin, mais il a poursuivi malgré la blessure pour compléter la ronde de qualification. 

Aux Jeux panaméricains de 2019 à Lima, Cournoyer a aidé le Canada à remporter la médaille de bronze de l’épreuve par équipes. C’était la première fois depuis 1999 que le Canada montait sur le podium en gymnastique masculine aux Jeux panaméricains. Il était le troisième au terme des qualifications pour la finale du concours multiple, pour ensuite terminer au quatrième rang. Il s’est aussi qualifié pour les finales aux anneaux et à la barre fixe. Cournoyer était le meilleur Canadien au terme des qualifications du concours multiple aux Championnats du monde de 2019. Malgré qu’il ne soit pas passé en finale, son classement a suffi pour lui procurer un billet pour les Jeux de Tokyo 2020. 

En mars 2020, il a participé à la rencontre de l’American Cup, une des plus prestigieuses compétitions sur le circuit de la Coupe du monde et il a pris le 10e rang du concours multiple. 

À propos de René

Débuts : Il a commencé la gymnastique à l’âge de sept ans parce qu’il voulait faire des acrobaties… Il a appris à canaliser son énergie débordante à l’entraînement pour devenir un athlète très sérieux… Il a concouru au niveau national à partir de l’âge de 10 ans et sur la scène internationale à 15 ans… Il est reconnaissant que son entraîneur Jean-Sébastien Tougas ne l’a pas abandonné à ses débuts, malgré son manque de flexibilité et de talent naturel… Autres intérêts : Il se qualifie de « véritable rat de bibliothèque et d’un technophile en herbe »… Il aime regarder des films comme la série The Avengers pour se détendre ou lire des récits inspirants pour le motiver à devenir une meilleure personne chaque jour… Il aime la lecture, la randonnée et le kayak… Il étudie en physiothérapie à l’Université de Montréal et il aimerait travailler avec des athlètes dans le futur… De tout et de rien : Son modèle est Kyle Shewfelt, qui a suscité chez lui le désir de concourir pour le Canada et il est devenu un mentor vers lequel il se tourne pour obtenir des conseils… Il collectionne les ornements de Noël des différents endroits où il est en compétition… Son dicton : « Ce qui vaut la peine d’être fait vaut la peine d’être bien fait. »